ARIANE BROSSOLET

Son surnom, elle le doit à la longue robe blanche (joliment décolletée) qu’elle portait dans les grandes occasions. Et notamment deux : la présentation du tout nouveau POPB aux clubs de Paris et le match contre le P.O., en qualification des Jeux de Paris.

C’est à l’automne 1983 que les travaux de construction du Palais Omnisports de Paris-Bercy s’achèvent. Les clubs de la capitale sont conviés par la mairie de Paris à le découvrir, en avant-première. Chaque délégation d’arrondissement est conduite par l’adjoint aux Sports, notre Ariane prononçant un historique « Vous avez vu cet exploit ? Nos équipes ont su faire pousser en oblique la pelouse ? » (c’était en fait les murs extérieurs qui étaient en partie construits avec des pans obliques, la pelouse qui les décorait poussant évidemment à la verticale !). Son deuxième fait d’arme fut d’avoir assisté, au stade Elizabeth de la Porte d’Orléans, au match de légende contre le P.O., pour désigner le club qui allait représenter le 6^ème aux Jeux de Paris. Hors de question, évidemment, d’imaginer une sélection des 2 clubs ! Nous les avons éclatés 1-0, dans une ambiance de muerte, presqu’aussi chaude en tribune que sur le terrain. Le marquage individuel tout-terrain d’Olivier Jouanne sur Stéphane Bourdeleau avait mis le feu aux poudres mais le résultat était là : la victoire contre le club honni, un match à 10 contre 10 puisque ni Olivier ni Stephane n’avaient touché le ballon du match. Pas sûr que la belle Ariane ait compris quoi que ce soit mais c’était beau…